Edition 2017

NOUS AVONS ACCUEILLI …

RUTHIE FOSTER

Dotée d’une voix fabuleusepuissance et suave, Ruthie a commencé sa carrière artistique dans un petit chœur d’église dans le Texas rural, avant de partir en tournée avec le groupe de l’US NAVY. Elle s’exprime avec autant de talent dans un blues traditionnel que dans un registre de Blues plus contemporain. A cet égard, elle remporte régulièrement les prix de « Meilleure artiste Blues » dans les diverses cérémonies de récompenses musicales.

Elle nous a présenté son dernier album « Joy comes back », sorti en mars 2017 ; une pépite à laquelle ont collaboré quelques grandes figures du Blues, dont Derek Trucks. Elle s’y met à nu avec force émotion. Son style très personnel est un mélange de Blues, Folk, Soul, Gospel et Rock. Ruthie est décrite par Rolling Stone comme « pure magie à voir et à écouter« . Sa musique est un voyage aventureux sans limite de style. Le charme de cette artiste authentique nous a emporté.

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HAMILTON LOOMIS BAND

Si le Blues, la Soul et le Rock formait un triangle, vous trouveriez Hamilton Loomis juste en son centre.

Jeune artiste de blues-rock américainguitariste émérite, il redéfinit la musique américaine basée sur le Blues pour un public contemporain, créant un pont entre la tradition et la modernité et traçant son propre chemin. A l’inverse des groupes actuels de Rock américains aux lourdes influences de Blues, le jeu d’Hamilton LOOMIS s’apparente facilement au Funk ou à la Soul, à la façon de Lenny Kravitz, même si le son reste très Blues. Un protégé de Bo Diddley, Loomis a rencontré l’icône dans les coulisses à l’âge de 16 ans. Diddley est rapidement devenu ami, mentor, collaborateur et supporter, apparaissant sur deux albums de Loomis et présentant une guitare rouge chérie qu’il joue encore.

Son style hybride et très énergique mêle les influences musicales avec une précision sans effort (du Funk, du Rock, de la Soul et une bonne dose de Blues), une écriture intelligente et une voix expressive. Très à l’aise sur scène, il fait de chacun de ses concerts une expérience interactive à vivre intensément.

KENNY NEAL BAND

C’est à Bâton-Rouge, capitale de la Louisiane et du Swamp Blues (musique funky, épicée à la sauce créole et très rythmée), le blues des bayous, qu’a grandi Kenny Neal, au sein d’une famille de bluesmen qui ont toujours su comment secouer ce bon vieux « black cat bone ». Son père, Raful Neal, harmoniciste pilier de la scène locale dès la fin des années 50, animait une émission radio hebdomadaire où il recevait ses amis Slim Harpo, Eddie Bo ou Rockin’ Tabby Thomas.

Brillant multi-instrumentiste (guitare, basse, trompette, harmonica, piano), Kenny est un bassisteimpressionnant et a le slap funk facile. Après avoir débuté à 17 ans comme bassiste de Buddy Guy, il se révèle un guitariste particulièrement excitant lorsqu’il s’empare d’une Fender Telecaster. Son jeu évoque la technique d’un Roy Buchanan ou le tranchant d’un Albert CollinsHarmoniciste expressif et chanteur au timbre large et viril, Kenny Neal fait indiscutablement le show. Il incarne depuis une vingtaine d’années la relève, dans un style où se mêlent Swamp, Funk et Chicago Blues.

MIGHTY MO RODGERS & BABA SISSOKO

« Griot Blues » est le fruit d’une belle rencontre entre l’artiste américain Mighty Mo Rodgers, fervent représentant du Blues urbain, et le musicien malien Baba Sissoko, maître incontesté du tamani et dans l’art d’introduire divers instruments de musique traditionnels dans les sonorités modernes du Blues et du Jazz.

Les deux artistes font connaissance en coulisse des festivals où ils sont tous deux programmés. La connivence entre les deux musiciens est telle qu’une session studio est organisée illico en Lituanie, où Mighty Mo doit se rendre pour des concerts. Il y invite Baba Sissoko sur scène, ce qui donne lieu à quelques joutes d’improvisation qui vont jeter les bases du projet « Griot Blues » et se poursuivre au-delà, jusque dans le train !

Ce qui aurait pu donner lieu à un clash culturel sans lendemain se concrétise alors en un projet musical brillant aux sonorités variées où se mêlent à merveille chants africains et blues moderne, où la guitare aux accents de Chicago répond au très expressif tamani. Pour Mighty Mo Rodgers, jamais avare en explications sur sa démarche artistique, toutes les musiques actuelles viennent du Blues, et cet album est un retour du Blues à ses racines africaines, mais c’est aussi clairement un voyage « aller-retour », autant un hommage qu’une mise en lumière de tout ce que deux musiques nées sur deux continents différents peuvent s’apporter mutuellement. « Griot Blues », c’est l’histoire d’une fraternité intemporelle entre Afrique et Amérique.

SUGARAY RAYFORD

Qualifié de “Star du Blues” à qui il est prédit une aussi belle carrière que BB King, Sugaray Rayford est sans aucun doute un véritable phénomène. Il devient dans les années 2000 la coqueluche des stars de Los Angeles, qui font la queue pour jammer avec lui sur scène – des personnalités aussi variées que Joe Louis Walker, Dennis QuaidSlash…. Son premier album «Blind Alley», pour lequel Al Kooper (Bob Dylan, Rolling Stones…) lui écrit deux titres, est unanimement salué par la presse en 2010 et lui permet de rejoindre le combo All Stars californien Mannish Boys ainsi que le label Delta Groove Productions. Son second opus, “Dangerous”, sort en 2013 et assoit définitivement son statut de Légende du Blues & Soul. Avec “Southside”, sorti en 2015, Sugaray opère un retour à son style de prédilection: un subtil mélange de Blues et de Soul, façon Stax Records.  Ses prestations scéniques sont explosives et il en impose par son charisme, sa puissance vocale et son énergie débordante. Face à cet extraordinaire showman doté d’une grande sensibilité, les émotions sont intenses.

 

Vidéo Sugaray Rayford